GOOD TIME – LE SALE QUART D’HEURE DE ROBERT PATTINSON

Poursuivant sa lancée exceptionnelle, le distributeur indépendant A24 dévoile cette semaine les premières images du Good Time des frères Safdie, avec un Robert Pattinson méconnaissable.

Ce mercredi marque le grand départ de la 70ème édition du Festival de Cannes, qui s’achèvera le 28 mai par la cérémonie de clôture et la remise de la prochaine Palme d’Or par le splendide Jury de Pedro Almodóvar (Jessica Chastain, Will Smith, Paolo Sorrentino, etc.). Comme chaque année, l’approche de l’événement a impulsé la sortie de multiples affiches et bandes-annonces autour de projets jusqu’alors secrets, annonçant la couleur pour les mois à venir. Après le poster de The Killing of a Sacred Deer de Yorgos Lanthinos, A24 révèle la première bande-annonce de Good Time, un film fluo, suant et crasseux, dont l’action est concentrée sur une seule et même nuit dans les entrailles menaçantes de la Big Apple.

Good Time relate les déboires nocturnes de Constantine ‘Connie’ Nikas (Robert Pattinson), un loubard prêt à tout pour recueillir suffisamment d’argent pour libérer son jeune frère (joué par Safdie lui-même), envoyé en taule à Riker’s Island après un braquage raté par la paire. Débute alors une quête désespérée, hypnotique et sanglante dans les tréfonds de New York. Au-delà de l’ambiance visuelle singulière du long-métrage, ce trailer permet également de découvrir deux extraits de la bande originale du film, composée par le rarissime Oneohtrix Point Never. Et oui, c’est bel et bien Iggy Pop que vous entendez sur le titre The Pure and the Damned, comme ce dernier l’avait annoncé en avril via Rolling Stone en évoquant une collaboration avec ‘un producteur au nom imprononçable’. On comprend mieux.

De son côté, Robert Pattinson poursuit son bout de chemin en parallèle des gros studios, pour notre plus grand plaisir. En effet, tout comme pour celle de Kristen Stewart, la carrière post-Twilight de l’acteur commence à devenir particulièrement fascinante. Loin d’avoir cédé aux sirènes du grand Hollywood (blockbusters, films de super-héros, etc.), Pattinson a privilégié des choix toujours risqués, pour au final surprendre et se dépasser dans les productions plus sophistiquées de James Gray (The Lost City of Z), Werner Herzog (Queen of the Desert) ou David Cronenberg (Cosmopolis); une trajectoire rayonnante pour un talent brut, bien souvent sous-estimé. Une chose est sûre: Good Time ne fera que confirmer toute l’intelligence ou l’authenticité d’un parcours que nous ne sommes pas prêts de lâcher du regard.

Palme d’Or ou pas, Good Time sortira dès le 11 août en salles outre-atlantique!