LA MUSIQUE DU DÉPRIMANCHE #03

Le dimanche est certainement le jour de la semaine le plus affreux qui soit. Voilà notre remède.

deprimanche

Les rues sont vides, les magasins fermés et vous essayez désespérément de faire passer la gueule de bois de votre samedi soir tout en vous faisant à l’idée que demain, c’est lundi et qu’il va falloir se lever indécemment tôt pour aller travailler. C’est pour ça que chaque dimanche, TheBergerie vous propose de découvrir un morceau apaisant, un peu mélancolique mais toujours de qualité, afin de rendre le jour du seigneur moins pénible. Faites-vous couler un bain, préparez-vous un thé ou allumez-vous une clope au bord de votre balcon et montez le volume.

NILS FRAHM – SAYS

SPACES (2013)



Nils Frahm est un genre de génie rebelle, dès son plus jeune âge, il est formé au piano dans la plus pure tradition « Tchaikovskienne » par Nahum Brandky mais sort rapidement des sentiers battus quand il découvre, grâce à son frère, la musique électronique. Il se met alors à mélanger pianos, synthétiseurs, boites à effets et autres curiosités analogiques pour faire de son art un carrefour musical entre tradition et modernité. Pour écouter la musique de Nils Frahm il faut être patient, les moments exaltants se cachent à l’intérieur de longs morceaux progressifs aux mélodies lancinantes qui nous hypnotisent.

Says est justement un morceau qui définit très bien la construction générale de ses titres. Le musicien prend son temps en mettant en place une boucle au début du morceau pour ensuite y ajouter au fur et à mesure d’autres sonorités qui vont permettre à la musique de monter en puissance, une apothéose tranquille qui nous permet de faire le vide dans notre tête un peu trop encombrée.