Grande voix du rap français et après plus de vingt ans de carrière, Oxmo Puccino signe aujourd’hui un merveilleux retour avec son huitième album intitulé La voix lactée.
Fortement inspiré de Notorious B.I.G. et d’autres icônes du hip-hop américain pour raconter la vie misérable dans le 19e arrondissement de Paris, Abdoulaye Diarra (de son vrai nom) est né au Mali en 1974. Il arrive à Paris à l’âge de cinq ans. Fan de hip-hop, à 21 ans, Oxmo Puccino commence à collaborer avec un nouveau collectif de rap, Time Bomb, où l’on retrouve notamment les groupes Lunatic et X-Men. La marque d’Oxmo est principalement son écriture qui est fondée sur des métaphores et des phrases choc. Il dresse des portraits forts, mais très poétiques, de la vie dans les rues de Paris.
À 41 ans, il fait partie des chanteurs français les plus éclectiques, sur scène et dans ses albums il multiplie les mélanges de styles et d’univers. L’oeuvre d’Oxmo Puccino est toujours aussi percutante, à la fois optimiste et mélancolique. Aujourd’hui, le Black Jacques Brel dévoile son huitième projet intitulé La voix lactée. Après Opéra Puccino (1998), L’amour est mort (2001), Cactus de Sibérie (2004), Lipopette Bar (2006), L’Arme de paix (2009), Roi sans carrosse (2012) et Au Pays d’Alice (2014), le poète parvient à se renouveler avec cet opus surprenant qui mélange hip-hop et influences électro pop. Une bonne occasion pour le Black Desperado de redéfinir les codes du rap à la française.
Avant de conclure, Oxmo a dévoilé au site Clique ses trois films préférés qui sont Idiocracy, Une Séparation et Le sel de la Terre. Il a également déclaré à RFI Musique son point de vue sur son nouveau projet:
« Ce disque se veut le reflet de beaux moments, des traces de leurs souvenirs, de leurs résonances. Si nous ne pouvons jamais être sûrs du chemin, de notre voie, je suis pourtant satisfait, aujourd’hui, d’avoir emprunté la mienne. Par La voix lactée, je tâche de chérir les moments présents, d’anéantir les phases négatives, de garder le témoignage de joies à partager, et la mémoire d’un grand rire, qui éclate dans la galaxie… »
