VENOM – TOM HARDY DANS LA CHAIR DU SUPER-VILAIN

Nouveau fer de lance des studios Sony, le Spider-verse donnera bientôt naissance à Venom, un long-métrage R-Rated consacré à l’un des rivaux le plus malsains et torturés de Peter Parker.

Cela fait bien des années que les fans de l’homme-araignée attendent la production d’un spin-off concentré sur Venom, le célèbre symbiote noir et blanc créé en 1984 par Marvel Comics, tristement occulté des cinq derniers longs-métrages sur le super-héros (hormis un rôle de méchant secondaire, voire tertiaire dans le décevant Spider-Man 3). Kryptonite diabolique de Spider-Man, mais aussi ennemi juré de son alter ego Peter Parker dans le cadre de leur rivalité journalistique, le personnage d’Eddie Broke sera interprété par le badass Tom Hardy (InceptionMad Max: Fury Road, Dunkerque), déjà excellent dans la peau du vilain Bane de l’écurie DC dans The Dark Knight Rises de Christopher Nolan.

C’est l’acteur lui-même qui l’annonce: à l’image des autres volets consacré à Spidey, Venom sera produit par Sony Pictures, et devrait sortir le 5 octobre 2018 outre-atlantique. Tout comme pour les futurs films prévus pour Silver Sable et Black Cat, le studio a affirmé la volonté de créer un univers indépendant du Marvel Cinematic Universe actuellement en développement, et donc des épopées des Avengers ou autres Gardiens de la Galaxie. L’objectif: renforcer la distinction des productions Sony, tout en limitant l’overdose d’intrigues interconnectées à l’extrême. Autre bonne nouvelle: le film sera Rated R (interdit aux moins de 17 ans aux USA), comme l’étaient à raison les plaisants Deadpool et Logan. Ça va saigner.

Derrière la caméra, c’est le nom de Ruben Fleischer (Bienvenue à ZombielandSanta Clarita Diet) qui a été officialisé à la réalisation. Le cinéaste pourra s’en donner à coeur joie sur la direction artistique de Venom, qui ne sera aucunement lié à Spider-Man: Homecoming, qui sortira le 12 juillet sur nos écrans. En réalité, c’est là que repose tout l’intérêt autour de ce spin-off: les scénaristes Scott Rosenberg et Jeff Pinkner devront faire sans Spider-Man, qui ne figurera absolument pas dans le film..! Avec une telle collaboration, on est soudainement beaucoup plus en droit d’attendre une petite merveille toute gluante.