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1917 - Fatale Immersion [CRITIQUE] The Bergerie
1917 est un acte de cinéma fort : pas tout à fait un plan séquence - Sebastian Schipper reste le seul à s’y être véritablement risqué ses dernières années avec son génial Victoria - mais une suite de longs plans remarquablement orchestrés. En termes de montage, 1917 se rapproche de Birdman (Alejandro González Iñárritu, 2015). Les raccords y sont cela dit mieux exécutés : on est bien obligé de constater que les personnages de 1917 ouvrent beaucoup moins de portes que ceux de Birdman, tout de même. La photographie est un morceau de bravoure de Roger Deakins, dont le génie n’est plus à prouver (cf. Blade Runner 2049).
Oggy