BRIAN FALLON: LONGUE VIE AU ROI

Brian Fallon, illustre chanteur et guitariste de The Gaslight Anthem, arrive avec son premier album solo, Painkillers. Un retour aux racines folk et acoustiques pour ce tatoué au grand coeur. 

Produit en hibernation avec l’artiste et producteur Butch Walker (Weezer, The WombatsFrank Turner), le disque solo de Brian FallonPainkillers, sera disponible le 11 mars via Island Records. Le bon premier single, A Wonderful Life, laisse désormais place au doux Nobody Wins, et à son clip vidéo.

Si l’on attend cet album avec beaucoup d’impatience, c’est parce que l’artiste est déjà l’auteur de plusieurs galettes exceptionnelles, telles que The ’59 Sound, American Slang et Handwritten de The Gaslight Anthem, mais aussi du très beau Elsie de The Horrible Crowes. Songwriter tranchant à la voix incisive, Brian Fallon y démonte toute l’intensité de son mythe américain.

Le chanteur se dit principalement influencé par Tom Petty & the HeartbreakersNeil Young, The Replacements et Bruce Springsteen, parrain du New Jersey avec qui il a pu partager la scène à plusieurs reprises. Brian Fallon déclare ici son émancipation pour écrire son Nebraska (un mythe) à lui, un album proche de certaines de ses précédentes compositions plus mélancoliques.

Sur ce nouvel album, Brian Fallon  délaisse les power chords et les Gibson Les Paul pour davantage de sonorités acoustiques, avec de nombreuses ballades flirtant tendrement avec l’americana. Une manière bien à lui de rendre hommage à ses pères musicaux, et à cet amour proclamé pour l’Amérique des années 70-80 et son espoir déchirant. Painkillers ne devrait en tous cas que confirmer un talent de poète et de charmeur de cordes déjà flamboyant.

original

Disponible le 11 mars, Painkillers contient 12 titres, dont l’énergique piste country Smoke et la sérénade candide Steve McQueen.