CRITIQUE: KUNG FURY EST UNE VRAIE PÉPITE

Vraie lettre d’amour au cinéma et à la pop-culture des années 80, Kung Fury est sorti hier sur la toile après être passé par la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes. On en parle.

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Tout a commencé en 2013 avec un projet de crowdfunding sur Kickstarter et un trailer qui avait vite fait le tour d’internet. La raison? Déjà à l’époque, Kung Fury proposait des dinosaures, des nazis, du kung-fu et une esthétique qui sentait bon la vieille VHS et les films de série Z.

Après une propagande marquée par David Hasselhoff avec la bande originale du film intitulée « True Survivor ». Hier, le 28 mai 2015, comme promis, le film d’une durée d’environ 30 minutes est enfin disponible gratuitement sur internet. Le résultat est une pure merveille. Entre références et hommages aux années 80, le film est un enchaînement de mindfuck jouissifs; policiers aux grosses voix, muscles, technologies futuristes, ninjas, vikings et laser-raptors, le tout saupoudré au kung-fu, avec en prime, la cerise sur le gâteau, Adolf Hitler et son armée nazie.

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À une époque où la coupe mulet+moustache est réellement à la mode et où il est possible de hacker des blessures tellement que le futur est cool, le film nous raconte l’histoire du super policier Kung Fury, qui après avoir été frappé par la foudre et mordu par un cobra (véridique), acquiert le pouvoir d’un kung-fu surpuissant qui fait de lui le flic le plus fort de Miami, à qui l’on fait appel uniquement lorsque des machines de jeu d’arcade deviennent folles et tentent de détruire la ville.

Tout semble alors se passer pour le mieux jusqu’au jour où, le pire criminel de tous les temps, Adolf Hitler, vrai fanatique de kung-fu, décide de se débarrasser de Kung Fury et voyage alors dans le futur pour s’en débarrasser. Kung Fury va alors entreprendre un voyage dans le temps pour tuer le Kung Führer avant même qu’il ne mette un pied en 1985…

Si ce bref résumé paraît déjà délirant, la réalisation regorge d’idées incroyables elle aussi; on pense notamment à cette scène de combat montée comme si l’on avançait une VHS sur un lecteur vidéo ou bien celle filmée comme si l’on regardait un écran du jeu Street Fighter ou encore cette séquence animée style manga qui rappelle les animés japonais de l’époque ou même les cartoons américains tels que G.I. Joe ou Les Maîtres de l’Univers dont l’influence se fait sentir. Sans parler des idées loufoques auxquelles le film fait appel et qu’on vous laisse découvrir par vous-mêmes.

LaserUnicorns aka le réalisateur et acteur David Sandberg et son Kung Fury n’ont rien à envier à un quelconque Planète Terreur de Robert Rodriguez. Notre seule regret est que ce court-métrage ne dure pas plus longtemps. Plus d’infos et de contenu disponibles sur le site officiel.

Kung Fury, du pur bonheur à découvrir dès maintenant ci-dessous!

En bonus, Hackerman et sa belle moustache vous proposent un petit tutoriel.