LA MUSIQUE DU DÉPRIMANCHE #16

Le dimanche est certainement le jour de la semaine le plus affreux qui soit. Voilà notre remède.

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Les rues sont vides, les magasins fermés et vous essayez désespérément de faire passer la gueule de bois de votre samedi soir tout en vous faisant à l’idée que demain, c’est lundi et qu’il va falloir se lever indécemment tôt pour aller travailler. C’est pour ça que chaque dimanche, TheBergerie vous propose de découvrir un morceau apaisant, un peu mélancolique mais toujours de qualité, afin de rendre le jour du seigneur moins pénible. Faites-vous couler un bain, préparez-vous un thé ou allumez-vous une clope au bord de votre balcon et montez le volume.

LOMOVOLOKNO – SHE

AT LEAST NEVER (2012)


Un des pays que l’on n’a pas encore exploré dans cette chronique, c’est le gros machin qui se trouve tout à l’Est de chez nous: la Russie ! Alors, pour éviter de se perdre dans l’immensité de cette nation et d’y crever bêtement d’hypothermie, on vous a choisi un petit guide local qui vous emmènera dans un petit coin sympa rempli de chouettes ambiances abstract hip-hop accompagnées d’une voix chaleureuse et féminine. Le guide, c’est Lomovolokno (c’est un peu dur à prononcer au début) et le petit coin sympa, c’est son album, sorti en 2012, At Least Never !

On vous avouera que ça été très difficile de choisir un morceau parmi ces 11 titres parce que, sans déconner, tout est bon dans cet album. Pixelprincess, le premier titre, a vraiment ce petit quelque chose qui fait qu’elle nous reste longtemps en tête, Crusted Space est très émouvante et sent bon le mal du pays avec sa guitare aux accords qui « sonnent très russes » et Metamorphosis est juste majestueuse. Mais celle qui collait le plus à l’esprit du déprimanche, c’est quand même She, petit bijou de mélancolie qui passe super bien les jours de pluie.

On vous conseille vraiment d’écouter At Least Never en entier, c’est un album avec des mélanges de sonorités très audacieuses et innovantes avec cette voix « cuttée », qui nous accompagne durant tous les morceaux, transformant ainsi l’ensemble en coton pour nos oreilles.