LA MUSIQUE DU DÉPRIMANCHE #21

Le dimanche est certainement le jour de la semaine le plus affreux qui soit. Voilà notre remède.

deprimanche21

Les rues sont vides, les magasins fermés et vous essayez désespérément de faire passer la gueule de bois de votre samedi soir tout en vous faisant à l’idée que demain, c’est lundi et qu’il va falloir se lever indécemment tôt pour aller travailler. C’est pour ça que chaque dimanche, TheBergerie vous propose de découvrir un morceau apaisant, un peu mélancolique mais toujours de qualité, afin de rendre le jour du seigneur moins pénible. Faites-vous couler un bain, préparez-vous un thé ou allumez-vous une clope au bord de votre balcon et montez le volume.

GRAVENHURST – ISLANDS

THE GHOST IN DAYLIGHT (2012)


Pour ce 21e déprimanche, on rend hommage à un compositeur / interprète mais aussi journaliste musical de talent : Nick Talbot qui nous a malheureusement quitté durant le mois de décembre 2014.

Originaire de Bristol, il a commencé sa carrière musicale au sain du groupe Assembly qui se sépare rapidement en 99. Un an plus tard, il monte son projet solo : Gravenhurst, du rock / folk indie sombre, mélancolique, poétique parfois sordide tout droit sorti de sa chambre avec trois albums : Internal Travels, Gas Mask Days et Flashlight Seasons. C’est en 2004 qu’il signe chez le label britannique Warp et sort la même année Black Holes In The Sand et en 2005 une des pièces maîtresses de sa carrière : Fires In Distant Building, il enchaîne ensuite avec The Western Lands en 2007 et The Gost In Daylight en 2012.

Nick Talbot est devenu, au fil des années et des albums, un des plus grands musiciens britanniques du début des années 2000 rendant constamment hommage à ses prédécesseurs comme The Cure, Simon& Garfunkel ou The Smith, mais toujours en se renouvelant et en expérimentant de nouvelles façons d’interpréter sa musique. Discret et extrêmement créatif, Nick Talbot confirme avec Gravenhurst que les meilleurs partent toujours en premier.