Dans notre nouvelle rubrique nOW!, on se penche sur les sorties du jour et nous vous conseillons le meilleur de ce que le cinéma propose. En manque d’inspiration? Voici notre sélection des films à voir cette semaine!
Désormais, tous les mercredis, nous faisons le point et sélectionnons les œuvres de la semaine qui méritent d’être vues. Vous retrouverez les réalisateurs confirmés, les valeurs montantes et de nombreuses découvertes. Ce mercredi, on vous parle de trois films: le grand retour de Luke Skywalker, une nouvelle adaptation d’Agatha Christie, et le film posthume de Harry Dean Stanton.
STAR WARS: THE LAST JEDI |
Réalisé par Rian Johnson (Looper), l’épisode VIII de la saga initiée il y a quarante ans par George Lucas tient ses promesses et s’inscrit dans la continuité directe du Réveil de la Force, sorti il y a deux ans. Il commence au moment où Rey (Daisy Ridley) tend à Luke Skywalker (Mark Hamill) son sabre laser perdu dans L’Empire contre-attaque (1980). Une suite qui plonge les spectateurs dans un bouillonnant space opera, où l’humour et l’action le disputent à l’émotion.
LE CRIME DE L’ORIENT-EXPRESS |
Avec la casquette de réalisateur et d’acteur, Kenneth Branagh tente de raviver le mythe du Crime de l’Orient-Express accompagné d’un casting cinq étoiles. De par son rythme hésitant, Le Crime de l’Orient-Express souffre de la comparaison avec la version de Sydney Lumet (1974). Mais sa belle mise en scène, et la volonté de Branagh de dépoussiérer la figure d’Hercule Poirot, permettent de maintenir le film à flot. S’il ne prendra pas au dépourvu les amateurs de l’oeuvre, il constitue une introduction en douceur au récit culte d’Agatha Christie, tout en lui conférant une fraîcheur cinématographique bienvenue. Idéal pour les fêtes.
LUCKY |
Un film à voir par tous les admirateurs de Harry Dean Stanton, cet acteur américain de second plan, qui est décédé l’été dernier, après avoir figuré, selon lui, dans au moins deux cents films, et qui avait eu l’honneur de se voir confier par Wim Wenders le rôle principal et culte de Paris, Texas, en 1984. Les deux scénaristes de Lucky, Logan Sparks et Drago Sumonja, ont donc imaginé une histoire pour lui rendre un hommage de son vivant. Il y livre une dernière performance fascinante, entre réalité et fiction, mis en scène par John Carroll Lynch, lui-même comédien.