POP INTERVIEW #12 – EDDY DE PRETTO The Bergerie

Comète sublime dans la galaxie scintillante de la pop francophone, Eddy de Pretto a accepté de répondre à notre Pop Interview, pour un mix de Diam’s, d’amour et de recos bienvenues.

Né à Créteil dans les années 90 d’un père qui croit que la virilité est d’importance capitale et d’une mère sensible et féminine, Eddy de Pretto commence à faire pas mal de bruit dans l’industrie musicale française. Normal, car c’est depuis sa tendre enfance que le petit prodige étudie le jeu théâtral et la musique, autant le chant par des cours de technique vocale que le piano. Le tout avec l’amour du mot qui cogne, avec des textes durs à la violence poétique dingue. Tout pour aller loin.

En 2016, Eddy devient l’un des dix artistes lauréats des inRocKs Labs. Depuis, le Kid semble tout bonnement inarrêtable. À la fin de l’année 2017, il publie son premier EP, Kid, fort de quatre chansons impressionnantes de puissance et de lyrisme, dont le single Fête de Trop, qui cumule désormais plus de 2 millions de vues sur YouTube. Il commence d’ailleurs à avoir plusieurs festivals derrière la cravate, ayant performé au Printemps de Bourges, à Bars en Trans et au Festival Off Off Off.

Dans sa musique qu’il ne préfère pas étiqueter d’un genre quelconque, on peut discerner des inspirations autant de la culture hip-hop, que du slam, sans oublier des grands noms de la chanson française. Eddy est un étrange, mais réjouissant mélange de Brel et de Yeezy, ou de Stromae et de Frank Ocean. Les thèmes de son œuvre sont riches, importants et très personnels: la vie de débauche, l’éducation, le passage de la vie d’enfant à la vie d’adulte, la masculinité et la virilité peuvent tous être retrouvés dans les textes de l’artiste. Avec sa voix transcendante et sa plume singulière, Eddy de Pretto a des années de succès devant lui, et seul le temps nous dira ce qu’il deviendra.