LES JEUX ‘FIREWATCH’ ET ‘UNRAVEL’ SONT DE SORTIE

Que vous ayez la fibre du jeu vidéo ou non ou même que vous soyez un amateur de la direction artistique visuelle en général, alors cet article est fait pour vous. L’esthétique plastique est ici de mise, de quoi prendre une grosse claque.

En effet, aujourd’hui est un grand jour pour le jeu vidéo indépendant. Tout d’abord car sort le tant attendu et mystérieux Firewatch comme nous l’avions déjà relaté ici et .

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Le bébé de Campo Santo, jeune entreprise californienne, est écrit par Sean Vanaman (la saison 1 de The Walking Dead). Il  nous place dans la peau d’Henry, un garde forestier d’une réserve naturelle dans le Wyoming qui a décidé de se mettre au vert et observe toute anomalie depuis le haut de son mirador. Guidé par une femme, Delilah, sa supérieure, dont la présence est off (c’est-à-dire qu’elle ne fait pas partie de l’action même mais nous parle à travers un talkie-walkie, externe à la narration) guide le joueur par rapport à la carte du jeu, celui-ci le propulsant dans un sauvage et très vaste parc national fictif du Wyoming.

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Firewatch dégage une vraie marque de fabrique personnelle et une atmosphère unique car il prend un air volontairement bon enfant cartoon pour un jeu qui semble à la fois contemplatif, mystérieux et intrigant. Il laisse place à l’exploration et la découverte tout en imposant une trame d’intrigue avec ce sentiment d’être épié par une entité inconnue.

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C’est là que l’aspect est intéressant car si la forme semble paraître pouponne en prenant le joueur par la main, le fond ne l’est pas du tout et le jeu dispose d’un sérieux et d’un mystère qui se cache encore bien de dévoiler sur fond de soleil couchant. Une expérience unique.

Disponible sur PS4, Windows, Mac et Linux.


Tout aussi incroyable pour sa plastique, Unravel a tout pour charmer, vous incarnez Yarny, une petite pelote de laine toute choue qui part à l’aventure pour reconstruire l’album photo de famille à l’aide de puzzles en réunissant des fragments de mémoire.

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Un jeu pas exempt de défauts de narration puisque les énigmes se ressemblent énormément, et une grande absence de difficulté et de challenge lui est imputable.

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Le titre de Coldwood reprend l’idée du easy gaming, un jeu assez simple qui s’adresse à un large public. Certains passages rappelleront également Limbo pour leur cruauté de l’échec.

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Mais rassurez-vous, Unravel a de quoi vous charmer, car au delà de ses mécaniques de jeu ultra simple, il dispose d’un incroyable rendu graphique. Celui-ci au service de l’émotion que veut provoquer le titre, de par ses musiques mélancoliques et ses rapports d’échelles du petit et mignon, cela fonctionne à merveille. Une bifle visuelle en somme. Bref, amazing comme diraient les américains.

Disponible sur PC, PS4, Xbox One.

En résumé, même si vous hésitez un peu, vous auriez tort de passer à côté de ces titres, car c’est l’émotion et la poésie qui enveloppe chacun d’entre eux et leur confère un aspect si particulier et beau. Abordables pour une petite vingtaine d’euros, les deux titres proposent un voyage dans l’iréel et une véritable aventure unique. Une durée de vie d’environ cinq heures chacun, comme c’est souvent le cas des jeux indépendants, suffira largement à vous ravir et ensoleiller votre hiver en attendant le printemps.